lundi 17 août 2009

T. réelle 32°, humidité 50%, T ressentie 40°: Bienvenue à Montréal!

C'est par ces quelques mots que notre aimable chef de bord salue notre arrivée à Montréal, après un vol fort agréable: pas de mioches criards, pas de voisin obèse, pas de vieille dame glapissant à chaque trou d'air. Avec, en bonus, une voisine ayant l'avantage considérable d'être végétarienne (cette tare habituellement honteuse se transformant en bénédiction lorsqu'il s'agit d'offrir généreusement son plat principal à base de viande à son charmant voisin Français, aussi carnivore qu'affamé.)
Une fois le tarmac baisé et les bagages récupérés, je me dirige vers le bureau de l'immigration ou je peux à la fois obtenir mon permis d'étude et savourer mon premier contact "en live" avec l'accent québecois, délicieusement exotique pour le parisien que je suis.
Je rejoins ensuite la station centrale de Montréal par l'aérobus, au frêle chauffeur duquel je déconseille d'essayer de porter mon imposante valise. Direction: l'auberge de jeunesse, rejointe grâce aux indications des nombreux montréalais qui m'accostent spontanément pour me proposer leur aide.
Venons en, à cette auberge: située dans le quartier du "plateau" (le quartier étudiant de Montréal, très "bohème" mais pas bourgeois pour un sou), c'est une espèce de joyeux bordel, avec des tentures en guise de mur afin de séparer les "chambres". Le responsable m'attribue d'office un lit sur une mezzanine surchauffée, qui surplombe la salle commune. L'ambiance est très internationale, très sympa et très... bruyante, donc peu propice au sommeil du jet-laggué (moi). Cette auberge accueillant apparemment surtout des jeunes de passage pour une courte durée, la responsable m'a proposé de me diriger éventuellement vers des auberges un peu plus tranquilles. A voir.
En attendant, je vais découvrir la ville, campé sur mes petites pattes engourdies: au milieu des vapeurs de barbecues et de la torpeur ambiante se dégage l'impression d'une ville "cool", dont le caractère à la fois "cheap" et négligé tranche avec le snobisme germanopratin. Buildings imposants, avenues tirées au cordeau: Montréal est définitivement une ville Nord Américaine, mais avec ce petit "je ne sais quoi" de latin qui fait sa différence, des gargotes à tous les coins de rue aux vélos roulant sur les trottoirs.

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